Dérogations à l'accessibilité: le coup de gueule de votre blogueur.
COMMENT FAIRE SIMPLE QUAND ON PEUT FAIRE COMPLIQUE.
Je ne sais pas si vous avez suivi, mais en gros, il y a une loi qui dit que tous les lieux recevant du public doivent être accessibles depuis 2015.
Mais l’autre jour, en lisant le bulletin municipal de 2016, je me suis dit « tiens, je vais compter le nombre de lieux publiques dans lesquels je ne peux pas rentrer si j’étais en fauteuil roulant ».
ET C’EST UNE GROSSE BLAGUE.
Ca pourrait être simple, un problème : une solution. Mais non. Les mecs ont pondu des textes hallucinants, histoire de faire tellement de noeuds, et d’imposer tellement de contraintes, que le projet est voué à l’échec total.
Imaginez que vous êtes en fauteuil roulant. Il ne suffit pas de vouloir ou de faire un effort. Si on ne peut pas marcher, rien n’y fera.
Aujourd'hui, je m'oppose au caractère automatique de la dérogation pour raisons techniques ou financières. «Ce n'est pas le report de l'échéance qui est problématique», C'est plutôt l'automaticité de la dérogation qui pose problème: si le préfet ne répond pas dans les deux mois, elle est réputée acceptée. C'est une disposition scélérate! La crainte se situe vis-à-vis du nombre d'Ad'ap qui sont déposés. «La préfecture ne pourra jamais traiter tous les dossier en temps et en heure et les dérogations seront automatiques.
« L’accessibilité c’est qu’une question de bonne volonté et de bon sens ! Il faut arrêter d’être con ! »