Je partage complètement cette analyse: mais la vrai question qui peut être posée, et qui est Souvent dénoncé, mais rarement attaqué, le millefeuille territorial.
Gage de proximité pour les uns, il est source de gabegie financière pour les autres. La cour des comptes pointe souvent les aberrations d’un système qui a empilé les couches sans en enlever. Il en résulte une faible lisibilité de l’action publique locale par les citoyens, avec la fatidique question du « qui fait quoi ? », la multiplication des coûts de gestion sans parler de ceux de coordination des différents niveaux.
C’est l'évolution même du territoire et les transferts de compétences qui placent de plus en plus les citoyens dans des situations pour lesquelles ils identifient mal les interlocuteurs.
Commune, communauté de communes, syndicat intercommunal, délégation de services… nombreux sont ceux qui ne s'y retrouvent plus dans le «qui fait quoi». Cet état de fait peut engendrer un sentiment d'impuissance et de frustration qui n'est pas favorable à une citoyenneté engagée et responsable.
Malgré les incontestables efforts de communication réalisés par un certain nombre d'élus à travers des documents explicatifs, la rencontre directe reste exceptionnelle et ce n'est souvent qu'à l'occasion des campagnes électorales qu'un véritable dialogue est noué entre citoyens et élus.
Pourtant un certain nombre d'habitants aimeraient être associés à l'évolution de leur cadre de vie et faire entendre leur point de vue sur les orientations qui sont prises entre deux élections.