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Publié le par bernard
Publié dans : #Activités économiques
La Députée Béatrice SANTAIS interpelle le Secrétaire d’Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche

La Députée Béatrice SANTAIS interpelle le Secrétaire d’Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche

A NOS ELUS REPRESENTANT LES COMMUNES TOURISTIQUES DE MONTAGNE ABSENTS DE CE MANIFESTE.  La vallée de transit, très exposée, est le premier espace où les dysfonctionnements apparaissent. Pour les populations, le trafic dépasse les limites du supportable, dégénérant ainsi en conflit social. La sensibilité sociale sur le sujet augmentant, d’autres sites pourraient atteindre plus rapidement un seuil critique et rejoindre le mouvement des contestataires.  Ainsi, à force d’incidents de plus en plus houleux, le débat devra bel et bien avoir lieu, dans  Une ambiance apaisée. Sur ce sujet, les questions environnementales ne sont pas les seules  Données à intégrer. Elles font partie d’un faisceau d’éléments à prendre en compte : vitalité  Économique locale et européenne, engagements communautaires, santé publique, Désenclavement, tourisme etc. entre lesquels les politiques doivent arbitrer. Cet arbitrage  Est loin d’être évident et, si tous les secteurs précédemment évoqués nécessitent recherches  Et analyses, c’est particulièrement vrai pour les problèmes liés à la qualité de l’air. Notons  Qu’au delà des risques environnementaux, les menaces liées aux problèmes de pollution et  Leur médiatisation pourrait porter atteinte à l’image des espaces montagnards dont l’économie repose en grande partie sur le tourisme. Or, il est aujourd’hui bien connu que l’attrait touristique n’est pas lié uniquement à l’offre en matière d’équipement, de logements, de services. Une part difficilement quantifiable repose sur les valeurs que la société associe à l’image de la montagne. En montagne, le tourisme le plus ancien est basé sur la notion de station climatique et l’idée de respirer un air pur. Depuis, le tourisme montagnard s’est largement diversifié mais cette croyance a toujours perduré et la valeur touristique des zones de montagne repose encore en partie sur ce mythe de l’air pur. Ainsi, le risque de modifications environnementales, processus dont l’inertie est grande, cache des enjeux économiques et sociaux importants à terme. Le lieu commun « aller respirer l’air pur de la montagne » pourra-t-il conserver tout son sens ?

A NOS ELUS REPRESENTANT LES COMMUNES TOURISTIQUES DE MONTAGNE ABSENTS DE CE MANIFESTE. La vallée de transit, très exposée, est le premier espace où les dysfonctionnements apparaissent. Pour les populations, le trafic dépasse les limites du supportable, dégénérant ainsi en conflit social. La sensibilité sociale sur le sujet augmentant, d’autres sites pourraient atteindre plus rapidement un seuil critique et rejoindre le mouvement des contestataires. Ainsi, à force d’incidents de plus en plus houleux, le débat devra bel et bien avoir lieu, dans Une ambiance apaisée. Sur ce sujet, les questions environnementales ne sont pas les seules Données à intégrer. Elles font partie d’un faisceau d’éléments à prendre en compte : vitalité Économique locale et européenne, engagements communautaires, santé publique, Désenclavement, tourisme etc. entre lesquels les politiques doivent arbitrer. Cet arbitrage Est loin d’être évident et, si tous les secteurs précédemment évoqués nécessitent recherches Et analyses, c’est particulièrement vrai pour les problèmes liés à la qualité de l’air. Notons Qu’au delà des risques environnementaux, les menaces liées aux problèmes de pollution et Leur médiatisation pourrait porter atteinte à l’image des espaces montagnards dont l’économie repose en grande partie sur le tourisme. Or, il est aujourd’hui bien connu que l’attrait touristique n’est pas lié uniquement à l’offre en matière d’équipement, de logements, de services. Une part difficilement quantifiable repose sur les valeurs que la société associe à l’image de la montagne. En montagne, le tourisme le plus ancien est basé sur la notion de station climatique et l’idée de respirer un air pur. Depuis, le tourisme montagnard s’est largement diversifié mais cette croyance a toujours perduré et la valeur touristique des zones de montagne repose encore en partie sur ce mythe de l’air pur. Ainsi, le risque de modifications environnementales, processus dont l’inertie est grande, cache des enjeux économiques et sociaux importants à terme. Le lieu commun « aller respirer l’air pur de la montagne » pourra-t-il conserver tout son sens ?

De nombreux points d’interrogation pour le « Lyon-Turin »
De nombreux points d’interrogation pour le « Lyon-Turin »

COMPTE RENDU DU COMITE SYNDICAL PAYS DE MAURIENNE DU 26 FEVRIER 2013

Annexe n°2

MOTION RELATIVE A L’OUVERTURE A LA CIRCULATION DE LA GALERIE DE

SECURITE DU TUNNEL ROUTIER DU FREJUS

Suite à l’envoi, le 9 juillet 2012, de la première motion adressée par le Président du Syndicat du Pays de Maurienne à Monsieur CUVILLIER, Ministre délégué aux Transports, à la Mer et à la Pêche,

Motion s’opposant à l’ouverture, à la circulation publique de la galerie de sécurité du tunnel routier du Fréjus,

Suite à la réponse de Monsieur le Ministre en date du 9 novembre 2012 et à la décision prise lors du sommet franco-italien de Lyon le 3 décembre 2012, annonçant l’ouverture de cette galerie au trafic Poids Lourds et Véhicules Légers (VL),

Les élus du Pays de Maurienne demandent que leur soient :

  • Communiquées les règles et tous les éléments constitutifs qui ont prévalu au plafonnement De la circulation PL à 4 200 véhicules/jour.
  • Ils souhaitent connaître principalement les corrélations étudiées entre le nombre de PL et L’impact sur l’environnement dont on sait qu’il demeure fragile en zone de montagne.
  • Transmises les dates de l’enquête publique et son contenu portant sur le changement de Destination de l’ouvrage dit « galerie de sécurité ».

En manifestant à nouveau leur réprobation et leur sentiment d’avoir été trompés dans le projet de construction de la galerie de sécurité du Fréjus, les élus de la vallée :

  • Exigent d’être associés, dans un esprit de large concertation, à la mise en place des Mesures de contingentement et au suivi de celles-ci.
  • Demandent que tout dispositif restrictif ou toute mesure préventive visant à protéger le Massif alpin et ses habitants soit appliqué de manière identique et sans exclusive sur toutes Les traversées alpines.

DL : le 09/12/2014 à 06:Transports : Béatrice Santais soutient le syndicat de pays sur le trafic des poids lourds au Fréjus

De nombreux points d’interrogation pour le « Lyon-Turin »

Nouveautés

Critiques de Bruxelles pour la politique alpine des transports

Une étude du Parlement européen constate de nombreuses lacunes dans le projet ferroviaire Lyon-Turin.

Stratégie court-termiste, insuffisante, incohérente : une étude réalisée récemment pour le compte du Parlement européen remet en question les politiques et les projets de transfert du transport des marchandises de la route vers le rail. Pourquoi le soutien européen au « Lyon-Turin » s’effrite et pourquoi le peuple suisse a le dernier mot.

La commission Transports du Parlement européen a examiné début novembre une étude actualisée sur les projets européens de RTE-T, à savoir les grands axes de transport qui doivent relier l’Europe. Le document se penche entre autres sur le projet de ligne ferroviaire entre Lyon/F et Turin/I, qui prévoit la construction d’un tunnel de base, et examine également celui du Gothard en Suisse.

De nombreux points d’interrogation pour le « Lyon-Turin »

La conclusion de l’étude sur la nouvelle liaison ferroviaire entre Lyon et Turin est très mitigée. Elle souligne notamment que des étapes importantes de la planification d’un tel grand projet ont été court-circuitées : il n’y a pas eu d’étude comparative des coûts et bénéfices d’autres solutions et les études d'impact sur l'environnement n'ont pas été menées conformément aux directives européennes. La première analyse coûts-bénéfices accessible au public n’a été réalisée par les promoteurs qu’en 2012, soit 20 ans après le début de la planification des travaux. On ne dispose toujours pas actuellement d’une analyse financière pour la phase d’exploitation. La transparence et la participation du public sont lacunaires. L’étude remet également en question le bien-fondé de la nouvelle ligne et indique que les projections annonçant une augmentation de la quantité de marchandises transportées sur ce trajet ne sont pas exactes. Elle souligne par ailleurs que les capacités de la ligne existante sont encore suffisantes pour les 20 prochaines années. La Commission européenne ne veut désormais plus financer le projet dans son ensemble, mais le financer par étapes. Michael Cramer, président de la commission Transports du Parlement européen, identifie dans cette réaction un premier désengagement vis-à-vis du projet.

Fréjus et Gothard : les tunnels routiers nuisent au rail

Le tunnel ferroviaire « Lyon-Turin » est aussi remis en question par les auteurs de l’étude, suite à la mise en chantier de nouveaux tunnels routiers par la France, l’Italie et la Suisse. Les nouvelles lignes ferroviaires très dispendieuses risquent ainsi de rester inutilisées. Cette préoccupation est partagée par une large alliance regroupant plus de 40 organisations suisses. Le tunnel de base du Gothard, qui aura coûté 12 milliards de francs suisses, sera ouvert au trafic ferroviaire en 2016. Parallèlement, le gouvernement et le Parlement veulent construire un deuxième tube pour le tunnel routier existant, afin de réaliser les travaux de réparation nécessaires. Les politiques promettent que par la suite, une seule voie sera ouverte au trafic dans chaque tube, mais aujourd’hui déjà, la bande d’arrêt d’urgence est transformée en deuxième voie sur certains tronçons en cas de besoin. Actuellement, des signatures sont recueillies pour lancer un référendum contre la construction d’un deuxième tube. Les électeurs suisses pourraient se prononcer dès juin 2015 pour une politique des transports cohérente : en 1994, les Suisses avaient déjà ancré la limitation du trafic de transit dans la Constitution, avec l’ajout d’un article sur la protection des Alpes. La décision d’ouvrir le deuxième tube du tunnel du Fréjus aux poids-lourds a en revanche déjà été prise ; cela a été confirmé au cours de la Conférence Franco-italienne de décembre 2012 à Lyon.

Les pays alpins doivent avancer dans le même sens

Selon l’étude du Parlement européen, le doublement du tunnel du Fréjus va à l’encontre du projet de liaison ferroviaire entre Lyon et Turin et de la politique climatique commune. Tous les projets routiers qui facilitent le passage des camions et les projets ferroviaires qui ne bénéficient pas d’un appui politique devraient donc être abandonnés, selon les auteurs de l’étude. On a besoin d’une politique cohérente et d’incitations financières pour le transfert du trafic vers le rail dans l’ensemble des Alpes. La première priorité devrait donc être la mise en place de conditions-cadres à l’échelle du massif, visant à assurer un report effectif et rapide du transport des marchandises de la route vers le rail.

De nombreux points d’interrogation pour le « Lyon-Turin »

08 JANVIER 2015 c'est déja un plus mais à quand un report effectif et rapide du transport des marchandises de la route vers le rail.? Bernard Tetaz

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