Population de Montricher Albanne

Population de Montricher Albanne en 2020 !

Il y a 387 habitants à Montricher Albanne en 2020, la population légale officielle de Montricher Albanne est cependant de 471 habitants car le dernier chiffre officiel date du 31/12/2016 (populations légales de 2017, 2018, 2019 identiques).

Le nombre d'habitants pour 2020 est calculé à partir du taux d'évolution moyen annuel de -6.3% (2011-2016 (source INSEE).

La population de Montricher Albanne est donc en baisse. Le nombre de ménages à Montricher Albanne est de 243, la taille moyenne des ménages est de 2.0 personnes par ménage (données de 2016), 57.4 % des ménages n'ont pas d'enfants, 21.4 % des ménages ont un enfant de moins de 25 ans, 17.7 % ont deux enfants de moins de 25 ans et enfin 3.5 % des ménages ont trois enfants ou plus, de moins de 25 ans .C'est une population qui vieillit.

Sur le long terme la population est passée de 404 habitants en 1968 à 387 habitants en 2020, soit une évolution de -4% sur une période de 52 ans.

Si l'on poursuit de façon linéaire cette évolution sur la base du taux d'évolution moyen annuel récent (2011-2016), le nombre d'habitants de Montricher Albanne en 2025 sera de 340 personnes, soit une baisse de -131 habitants (-28%).

En 2030, la population de Montricher Albanne serait de 246, soit une baisse de -225 habitants (-48%).

aboutissement D’UN LONG DÉCLIN

En préambule, il convient de rappeler que le phénomène de « dévitalisation rural » est ancien et continu. En effet, l’exode rural, c’est à dire la baisse de la population dans nos communes de montagne, n’est pas une tendance récente. 

Pour témoigner de l’ampleur de ce phénomène, il suffit de consulter les graphiques suivants, conçus à partir des données issues des archives de la Savoie, sur la période de 1876 à 1931.

Ce qui fait la sensibilité de ce phénomène, c’est qu’il n’est pas exclusivement statistique. C’est aussi la fin d’un monde relativement clos. Traversé par les traditions, il y règne un fort esprit de communauté. Cette disparition suscite un fort sentiment de Vulnérabilité et de perte.

La tentation de nombre d’élus est de s’arrimer aux dynamiques urbaines. C’est cette vision d’un « ruissellement » territorial qui préside aux destinées des politiques de l’aménagement.

En cherchant à concentrer ressources et services dans la ville centre, afin de créer des locomotives territoriales qui dynamisent le territoire environnant, le résultat immédiat et visible se limite à la dévitalisation de nos petites communes rurales.